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Publications

Usages et pratiques de l’autonomie

Décoder pour agir

Le choix de travailler sur la question de l’autonomie résulte de plusieurs raisons. Tout d’abord, la question de l’autonomie a paru essentielle pour le domaine de l’éducation populaire. Il est en effet tout à fait rare que des projets pédagogiques ne mentionnent pas la question de l’autonomie comme un objectif, un idéal à atteindre. Ensuite, la question de l’autonomie touche la plupart, si ce n’est l’ensemble, des professionnels de ce domaine qui doivent y faire face du fait de demandes multiples émanant de leurs élus, des décideurs publics ou des différents éducateurs avec lesquels ils collaborent. Enfin, la notion d’autonomie peut être traitée de manière interdisciplinaire et concerne d’une manière ou d’une autre l’ensemble des travaux et des exercices professionnels des membres du conseil scientifique des Francas.

La question de l’autonomie est omniprésente dans le champ de l’éducation populaire mais elle apparaît difficile à circonscrire : de quoi parle-t-on exactement quand on parle d’autonomie ? S’agit-il d’autonomie individuelle ou collective ? À quelle norme sociale ou politique se réfère-t-on ? La notion évolue-t-elle dans le temps ? Quelles sont les places et les rôles de l’individu, de l’association, des acteurs publics du point de vue de l’accès à l’autonomie ? A-t-on affaire à un objectif commun et partagé ou bien à un mot valise ? Voici quelques-unes des interrogations qui ont conduit les réflexions collectives.

Le conseil scientifique des Francas a souhaité travailler plus avant la question de l’autonomie pour souligner l’existence de multiples acceptions de la notion et pour réfléchir à sa portée pour le domaine de l’éducation populaire. Les chapitres proposés abordent tour à tour la notion en la déconstruisant, en abordant ses dimensions institutionnelles, en s’intéressant à ses mises en œuvre concrètes.

Le Conseil scientifique est un groupe d’étude rassemblant au sein des Francas des scientifiques de diverses disciplines qui participent bénévolement aux travaux. La diversité des champs couverts (ethnologie, philosophie, sciences de l’éducation, sciences politiques, sociologie) assure un croisement fécond des échanges qui débouchent vers des pistes utiles à tous les éducateurs.

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